Peut être en avez vous entendu parler aux informations depuis Vendredi :
Ce qui a été dit aux infos :
http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=c80a_1920&video_number=2http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=c80a_1214part1&portail=france3&m_OAS=regions.france3.fr/npdcp/videojt/1214regional/picardie&m_mmtrie=france3_regions_npdcp_videojt_1214regional_picardie (environ à 5 min)
Ce qui a été dit à la presse :
Principale agressée : un collège d’Amiens sous le choc
C. L.
10/12/2007 | Mise à jour : 08:56 | Commentaires 35 .
Une collégienne de 15 ans a été mise en examen ce week-end pour «menace de mort».
C’est l’incident de trop si l’on en croit les enseignants du collège César-Franck, à Amiens (Somme). Vendredi, le personnel de cet établissement situé dans les quartiers nord de la ville a décidé de faire jouer son droit de retrait après l’agression de la principale, survenue le matin même. Exigeant un «plan d’urgence» contre les violences, les 90 enseignants de ce collège classé «ambition réussite» menacent de reconduire le mouvement aujourd’hui si l’académie ne leur répond pas rapidement.
C’est une algarade impliquant de très jeunes élèves qui a mis le feu aux poudres. Vers onze heures, quatre élèves se trouvent dans le bureau de la principale dont un garçon de douze ans qui, après une bagarre, vient d’être exclu de sa classe de cinquième. Soudain, sa sœur, âgée de quinze ans, voit rouge. Furieuse de constater que la responsable du collège serre le bras de l’enfant, elle se met à l’insulter sous l’œil goguenard des deux autres adolescents. Menaces, bousculades. «D’un coup, la principale s’est alors évanouie, manifestement submergée par l’émotion et la tension ambiante», raconte un policier.
Demandes de moyens humains
Transportée au CHU d’Amiens pour y subir des examens, Marie-Claude Hyppolite a pu regagner son domicile le jour même tandis que la collégienne à l’origine de l’incident a été appréhendée. Immédiatement présentée à un juge des enfants, cette élève de quatrième a été mise en examen pour «outrage, menace de mort et violences» puis placée sous un régime de liberté surveillée. Aucune poursuite n’a en revanche été engagée contre les deux adolescentes présentes lors de l’agression.
Sitôt le calme revenu, les enseignants du collège ont dénoncé le climat de «violence» qui y sévit, selon eux, depuis la rentrée. «C’est la peur qui règne, explique ainsi Anne Zalouani, qui enseigne les mathématiques à César-Franck depuis vingt-trois ans. Nous attendons des réponses de l’inspecteur d’académie sur nos demandes de moyens humains.» Le personnel souhaiterait ainsi pouvoir être assisté de 15 surveillants, contre 9 actuellement. Xavier Darcos, ministre de l’Éducation, doit pour sa part se rendre dans l’établissement en début d’année prochaine afin d’évoquer les problèmes de violence au collège. Ce qui s'est réelement passé :
Vendredi matin, je me rends au CDI à la recherche d'un livre d'histoire géo, pour faire travailler une élève exclue de cours...
Sur place, je trouve ça étrange que trois filles de trois classes differentes se trouvent la, alors que nous n'avons personnes en permanence...
Les jeunes filles étant abonnées à la sèche, je vérifie leur carnet de liaison et leur emplois du tps, et la bingo, sans surprise, elles sechent...
Le mardi precedent, mes collègues et moi même avions décidé d'un commun accord d'arreter de travailler, suite aux aggressions verbales et physique ainsi que toutes les incivilités et insultes que nous subissions tous les jours (j'ai déja été frappée deux fois depuis Septembre!!)
Devant le manque de réaction de notre direction, nous arretons de travailler, et sommes reçus le mercredi matin par nos chefs, qui la nous entendent et nous comprennent (enfin surtout pour qu'on reprenne le boulot ) et nous promettent de mettre en place les solutions que nous proposons pour faire au mieux notre travail et ne plus être que des matons mais des éducateurs (notre role premier à la base..)
Sur ces bonnes paroles, j'amene donc les trois jeunes filles directement dans le bureau de la principale pour qu'elle applique ce qu'elle nous avait promis...
Les gamines se mettent alors à ricaner dans leur echarpes en s'echangeant des regards complices lorsque la principale les sermonne...
Devant ce manque de respect éloquent, la principale pete un plomb (je précise que mes collegues et moi vivons dix fois pire et dix fois par jour ce genre de chose et on a jms craqué!!!) et fait sortir deux des gamines, pour appeler les parents et les faire exclurent la journée...
Elle ouvre donc la porte de son bureau et somme les gamines de s'asseoir...
A ce moment la, le frere d'une des gamines se trouve dans le couloir, et en voyant sa soeur sortir du bureau, joue les "kékés" et s'amuse à immiter la principale en se foutant ouvertement de sa gueule, alors que ma principale est en face de lui...
La ma principale pete litteralement les plombs et attrapent le gamin (qui était de dos) violemment par l'épaule en le retournant...
La, la soeur pete à son tour les plombs et se met à insulter ma principale : "oué tu fais quoi la, t'es qui pour frapper mon frere, grosse pute, salope...ect... "
Le frere se barre, je cours apres lui pour le rattraper et le ramener dans le bureau...
pendant ce tps la (fait raconté par mon autre collegue restait dans le bureau) la principale et la gamine se mette à s'insulter, la principale la gifle, la gamine la pousse, mon collegue a du les séparer....
Je reviens et emmene la gamine avec l'infirmiere dans le bureau à coté, en attendant la police...
La principale sort alors de son bureau (fait racontait par les secretaires) et voit une des autres gamines adossée au mur du couloir tjs en train de ricaner, la principale l'a alors poussée violemment sur le fauteuil en hurlant "arretez de vous moquer de moi!!!"
Elle est ensuite retournée dans son bureau et s'est allongée par terre en presence d'une prof, expliquant qu'elle se sentait mal...
Les pompiers et la police sont alors arrivés....
L'ensemble du personnel a decidé d'excercer son droit de retrait , fermeture du collège, ne se sentant plus en sécurité...
Depuis vendredi , nous avons exposé plusieurs revendications à L'inspection académique qui refuse en bloc de nous venir en aide, portant le probleme sur notre incompetence...
Si nous persistons dans notre droit de retrait, l'inspection academique ne nous soutiendras pas et nous serons donc consideré comme greviste...
Mon avis sur tout ça : depuis la rentrée nous souffrons d'agression physique et verbale, il a fallut qu'une agression soit portée sur la principale pour que ça bouge et que surtout ELLE, se rende compte de ce qu'on vivait...
l'Inspection academique se fait tapper sur les doigts par le ministere car on fait trop de bruit, la presse s'en est melée et forcement, ça le ministere aime pas trop... Bref ils ne veulent pas ceder devt la pression... un peu comme si nous étions des terroristes...
Bref nous sommes seules, livrés à nous memes, devant des gamins pour qui nous donnons tout, qu'on essaye de sauver de leur misere... et nous sommes aujourd'hui démunis et seuls....
Demain matin nous gardons le college fermé, nous avons une nouvelle assemblé generale, et j'espere de tout coeur que tout le monde continuera le mouvement, ce n'est pas à nous de ceder devant le gouvenrement qui veut imposer sa dictature!!!!!
Merci de m'avoir lu